Adaptations à la vie pélagique

Migrations verticales journalières

On distingue 3 type de migrations verticales journalière, nocturne, crépusculaire et inverse, mais la plus courante est la migration nocturne.

Le schéma le plus courant est le suivant :

  • Pendant la nuit le zooplancton broute le phytoplancton qui a poussé pendant la journée précédente. Le phytoplancton devient moins abondant et donc plus difficile à capturer là où il y a plus de zooplancton.

Migration verticale nuitInformationsInformations[1]

  • A l'aube le zooplancton redescend en profondeur. Ceci lui permet de ne pas s'exposer aux les prédateurs visuels de jour, de ne pas s'épuiser à chercher une nourriture qui s'est raréfiée et de trouver des eaux plus froides qui ralentissent son métabolisme en attendant que le stock de nourriture se reconstitue.

migration verticale aubeInformationsInformations[2]

  • Pendant la journée, le zooplancton profite également des courants en profondeur (différents de ceux en surface) pour se déplacer. Au crépuscule suivant, lorsque le zooplancton remonte brouter, il se trouve dans une nouvelle zone potentiellement plus riche en phytoplancton.

RemarquePrincipaux avantages des migrations verticales nocturnes

Ce phénomène peut être considéré comme une adaptation à la vie pélagique dans la mesure où il permet d'augmenter les chances de manger et de réduire les chances d'être mangé tout en limitant les dépenses énergétiques.

En effet :

  • Il permet d'éviter les prédateurs visuels pendant la journée,

  • Il permet de ne pas épuiser la ressource en phytoplancton qui a le temps de se reconstituer pendant la journée,

  • Il permet de limiter les dépenses énergétiques en se tenant en attente dans des eaux plus froides qui ralentissent le métabolisme pendant la journée.

  1. UPMC - Observatoire Océanologique de Banyuls-sur-mer Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Partage des Conditions Initiales à l'Identique

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